Reconnaître la dualité essentielle ouvre la porte vers l’unité réelle
La matière est Esprit à son point de vibration le plus dense, selon la science ésotérique. Ils sont un en essence, mais non pas dans la conscience. Dès le moment où nous entrons en incarnation, nous endossons les limitations de la matière. En effet, nous ne pouvons voir, entendre, toucher, sentir et gouter que ce qui relève de notre environnement proche, et notre vie mentale, notre imaginaire s’organisent autour de ces perceptions.
Nous pourrions rester indéfiniment enfermés dans cette bulle – virtuelle au regard de l’Esprit – si des ponts n’avaient pas été régulièrement jetés tout au long de l’histoire de l’humanité pour indiquer l’existence d’une autre réalité et la présenter comme but à atteindre. Toutes les pratiques mystiques, de yoga ou de méditation ont été des réponses de l’âme humaine à l’appel de l’Esprit.
Aujourd’hui, l’intellect (cette part d’esprit emprisonnée dans le cerveau) se croit tout puissant, confiant qu’un jour il pourra tout comprendre et tout embrasser avec l’aide de la science. Nombre de ceux qui se préoccupent de développement personnel ou spirituel n’échappent pas à cette illusion, et n’hésitent pas à réinterpréter les grands textes de la sagesse intemporelle pour les accommoder à leur propre vision du monde, caractérisée avant tout par une recherche de confort et de bien-être. Mais le chemin vers l’Esprit est loin d’être un long fleuve tranquille.
Lorsque l’âme humaine a épuisé toutes les leçons qu’elle pouvait retirer de sa très longue expérience dans la matière, elle s’en détourne et aspire à connaître en toute conscience les mondes dont elle est issue. Dans notre vie de tous les jours, cela se traduit par un manque d’intérêt véritable aux choses, nous participons aux activités qui se présentent sans enthousiasme ou conviction, souvent dans un état de flottement aux frontières de la dépression. Souvenons-nous alors qu’une nouvelle aventure est possible, pourvu que nous osions envoyer la flèche de notre curiosité au plus loin et que nous acceptions l’inconfort du voyage.***
Publié le : 24/12/2014