La voyance, vrai ou faux
Dans cette page, nous allons survoler les questions courantes que peut se poser toute personne qui se renseigne sur les pratiques de la voyance et ses professionnels, et auxquelles elle aimerait trouver une réponse avant de décider de se rendre en consultation de voyance. Bien sûr, cette petite liste de questions/réponses ne se prétend nullement exhaustive. Elle permet seulement de se faire une première idée du contexte du monde de la voyance, sur lequel on projette souvent tout et n’importe quoi.
La voyance est un don héréditaire, vrai ou faux ?
Elle peut l’être et l’est souvent, d’une manière directe lorsqu’un ou plusieurs ascendants ont possédé ce don de voyance, ou indirecte, lorsque l’hérédité consiste plus largement en une sensibilité liée au paranormal, qui peut se manifester de nombreuses façons. L’univers de la voyance est très hétéroclite, toutes les pratiques et sensibilités y coexistent. Mais le don de voyance peut être très réel chez une personne sans qu’aucune hérédité ne le justifie.
La voyance est toujours fiable, vrai ou faux ?
Faux. Le voyant ou la voyante peut se tromper, et ce quel que soit son support de voyance. Il y a plusieurs raisons à cela, mais presque toutes sont liées à des facteurs inconscients, soit liés au consultant lui-même, soit au professionnel de la voyance. Prenons un exemple en rapport à ce dernier. Un consultant vient soumettre au voyant un problème de rupture affective, alors que ce dernier est en train de vivre la même situation. Touché au plus près par la problématique de son client, le voyant n’est pas dans une condition satisfaisante pour que son don de voyance s’exerce normalement.
La voyance peut faire peur, vrai ou faux ?
Vrai. Personne n’a vraiment envie qu’un autre lise en lui comme dans un livre ouvert et il peut exister une peur légitime de mettre à nu son jardin secret. De plus, le consultant peut se trouver dans un état d’ambiguïté, surtout en rapport aux questions sentimentales, où la vérité peut faire très mal. Il est alors partagé entre le désir de savoir et la peur de savoir.
La voyance doit être sans complaisance, vrai ou faux ?
Chaque voyant ou voyante se trouve un jour ou l’autre devant ce dilemme et doit y faire face en son âme et conscience. Que répondre à la question « mon amour va-t-il revenir » si la voyance montre clairement que non, mais qu’on sent que cette réponse risque de dévaster la personne qui est aussi là pour être aidée ? Que faut-il privilégier, une voyance juste à n’importe quel prix ou le facteur humain ?