Consultation d’astrologie : que peut-on en attendre ?
Par Martine Becker *
Qu’est-ce qu’un thème astral ?
Au moment de notre naissance, les planètes se trouvent dans une position particulière, à la fois dans leurs rapports réciproques et sur le cercle du zodiaque. L’Ascendant et les « maisons » qui en découlent viennent compléter le dessin du thème astral. Cette carte céleste se reflète en nous sous forme de destinée, elle nous dit que notre vie a un sens et suit une direction précise, la nôtre, celle de l’être particulier que nous sommes.
En quoi l’étude du thème astral peut-elle nous aider ?
L’étude d’un thème astral est très proche de celle d’un Tarot intégral, qui offre également une cartographie de la totalité de ce que nous sommes.
Notre chemin de vie est avant tout un potentiel qui exige un effort conscient de notre part pour s’incarner pleinement. Nous pouvons très bien rester à la surface des choses, ne faire qu’effleurer la vie en restant sous l’emprise d’un conditionnement parental et social. Combien sommes- nous à découvrir à un moment de notre existence que nous n’avons fait que vivre la vie que nos parents souhaitaient pour nous. Pour ne pas perdre leur affection, leur reconnaissance ainsi que celle de la société, nous avons laissé en jachère des aspirations, des rêves qui sont cependant essentiels à notre bonheur. Mais suivre sa voie individuelle conduit souvent à des crises et demande du courage, parfois un accompagnement.
Un thème natal nous permet, entre autres, de :
- Connaître notre « proposition de vie » dans sa globalité et choisir en toute conscience ce que nous voulons vivre,
- Comprendre la nature des crises qui surgissent et les transformer en opportunité d’évolution,
- Accéder à une forme de paix intérieure grâce à une meilleure compréhension du sens de notre vie.
Pour une meilleure compréhension d’une dynamique relationnelle : la comparaison de thèmes
L’astrologie est un outil précieux dans le domaine relationnel. En comparant les thèmes de deux personnes ou plus, on peut comprendre comment chacun fonctionne, sur quel plan le courant passe facilement et sur quel autre chacun doit faire des efforts pour comprendre et accepter la différence de l’autre. Une comparaison de thème s’avère particulièrement utile dans les relations de couple et dans la relation parents – enfants.
Découvrez les événements marquants ou l’ambiance générale d’une année : la révolution solaire
Une révolution solaire donne un climat général pour les 12 mois qui suivent votre jour anniversaire. Elle indique quel domaine de vie nous interpelle plus particulièrement, et lorsque des événements importants ont lieu dans l’année, ils sont toujours inscrits dans ce thème anniversaire.
* Martine Becker, astrologue de formation, collabore avec Alain Meynard dans les cours de Tarot par correspondance, la rédaction du livret Yi-King et des Méditations du mois.
Petit cours d’astrologie : l’interprétation de la Lune dans les signes du zodiaque
Dans un thème astral, la Lune symbolise notre sensibilité et notre émotivité, la façon dont nous réagissons instinctivement face aux circonstances. Elle est reliée traditionnellement à l’enfance. En analysant sa position en signe et en maison et les aspects qu’elle forme avec les planètes, nous pouvons nous reconnecter à nos blessures d’enfance, comprendre comment celles-ci ont pu interférer dans la construction de notre personnalité et ainsi en desserrer l’étau.
La Lune nous parle de l’image-mère que nous portons en nous. Elle nous décrit la manière dont nous percevons notre mère ou l’avons perçue (pas nécessairement la mère biologique, mais la personne – femme ou homme – qui a pris soin de nous), et la mère que nous sommes, c’est-à-dire la manière dont nous prenons soin des autres.
Enfin la Lune symbolise nos propres besoins de bien-être et de sécurité, et la façon dont nous cherchons à y répondre. Elle nous dit comment nous pouvons être une bonne mère pour nous-mêmes.
L’interprétation de la Lune dans les signes du zodiaque donne une idée générale de la manière dont se décline la fonction « mère ». Dans un thème astrologique réel, les aspects planétaires que reçoit la Lune vont apporter des variations, et d’autres facteurs devront être pris en compte pour compléter notre représentation et notre expérience de cet archétype.
Lune en Bélier
Le Bélier n’est pas un signe affectif ou fusionnel, ce qui ne signifie évidemment pas qu’il ne sait pas aimer. Ce qui importe avant tout à une mère de ce type c’est la liberté, l’indépendance, aller de l’avant coûte que coûte vers un objectif très éloigné des tracasseries quotidiennes. Biberonner et changer les couches culottes ne sont pas sa tasse de thé. L’enfant peut ressentir un sentiment d’insécurité parce que la mère n’est pas à l’écoute de ses besoins du moment ; alors que celui-ci attend juste un câlin, sa mère se préoccupe déjà de sa future scolarité. L’enfant doit se battre, crier pour avoir une chance d’obtenir ce qu’il souhaite, ce qui développe en lui le sentiment que les autres constituent des entraves qui l’empêchent de satisfaire ses propres désirs. Cette mère directive est aussi ressentie comme trop envahissante, empiétant sans cesse sur son territoire. Les causes d’un rapport conflictuel mère/enfant ne manquent pas dans ce signe, jusqu’à ce que le processus de maturation ait fait son œuvre et que le Bélier puisse exprimer son amour, sans crainte de devenir prisonnier des attentes et projets de l’autre. Libre et respectant la liberté de l’autre, il peut alors laisser libre cours à sa spontanéité.
Lune en Taureau
Le signe nourricier du Taureau comble aisément les besoins vitaux de l’enfant, qu’il identifie instinctivement. La mère aime prendre l’enfant dans ses bras, le toucher, le caresser. Il existe une symbiose des corps qui procure un sentiment de bien-être et de sécurité à l’enfant. Celui-ci sera comblé tant qu’il ne cherchera pas à quitter le giron maternel pour explorer un horizon plus vaste. Quand ce moment sera venu, l’ombre du Taureau ne manquera pas de se manifester : une mère Taureau ne laissera pas facilement l’enfant quitter ses bras, elle est physiquement possessive, revendiquant pour elle seule le privilège de lui dispenser ses soins nourriciers. Le problème de l’enfant est donc d’oser s’arracher des bras de sa mère, de se détourner de ce confort absolu pour risquer l’aventure de l’inconnu, l’aventure de la vie. Le Taureau doit apprendre à goûter aux plaisirs que peut offrir l’aspect matériel de la vie sans chercher à s’approprier les objets de la jouissance. Dans la vie relationnelle il doit apprendre à aimer sans enchaîner, à laisser l’autre libre tout en le « nourrissant » généreusement lorsqu’un besoin se fait sentir.
Lune en Gémeaux
Les signes d’air ne sont pas très à l’aise avec la proximité physique et l’épanchement émotionnel. Des trois signes d’air, les Gémeaux sont les plus mobiles, virevoltant d’une sollicitation à une autre, curieux de tout et ne s’arrêtant sur rien. Alors qu’elle donne le sein à son enfant, la mère Gémeaux a la tête ailleurs, elle pense peut-être à ce qu’elle pourrait déjà être en train de faire si elle n’était pas ainsi immobilisée ; elle pense à tout et à n’importe quoi, sauf au moment présent : son esprit refuse d’épouser la sensation du contact charnel et émotionnel avec l’enfant. La première conséquence de ce rapport mère/enfant désincarné est une difficulté, pour l’enfant, d’entrer en contact avec ses propres sensations et émotions. Il va développer le lien à la mère à travers des objets et des centres d’intérêts qu’il partage avec elle. Une mère Gémeaux n’est jamais en manque d’inspiration pour éveiller et stimuler la curiosité de l’enfant. Mais il lui faudra apprendre que les mots ont aussi une chair, que le lien n’est pas qu’un concept mais qu’il a une densité qui lui confère toute sa beauté. S’il ne sait pas s’ouvrir à cette dimension de l’intime en lui-même, le Gémeaux sera incapable de rencontrer l’autre sur le plan émotionnel/sentimental.
Lune en Cancer
C’est dans ce signe que l’archétype « mère » s’exprime dans toute sa puissance. Ici l’enfant ne va manquer de rien, ni d’affection et de tendresse, ni d’un profond sentiment de sécurité qui l’enveloppera comme un cocon douillet. Mais grandir dans un cadre aussi idéal du point de vue affectif comporte aussi le risque que celui-ci se transforme en prison. Quitter une mère Cancer ne sera jamais facile. Comment ne pas se sentir coupable de se détourner de celle pour qui on est le centre du monde, l’objet de tant de prévenance ? Une mère Cancer qui n’a plus personne à couver perd sa raison d’être ; avec le départ de l’enfant se dérobe le sens qu’elle attribue à sa vie. Plus tard, dans toutes ses relations, la Lune en Cancer cherchera à protéger ou à être protégée. Pour que protection ne se conjugue pas avec enfermement, le Cancer doit apprendre qu’il y a un temps pour tout : un temps pour couvrir l’autre de sa sollicitude et un temps pour le laisser partir, comme le fruit qui est arrivé à maturation tombe de lui-même. Lorsque cet équilibre est atteint, les bras d’une Lune en Cancer seront toujours ouverts, prêts à accueillir, avec toute la chaleur qui la caractérise, cet autre qui interpelle sa sollicitude.
Lune en Lion
Parce que nous ne savons pas encore être ce que nous sommes – notre soleil intérieur, le Soi – nous avons besoin de la reconnaissance des autres pour nous sentir exister. Pour obtenir cette reconnaissance, le Lion est obligé de s’extérioriser, de s’exprimer, de montrer ses « œuvres ». Une mère Lion considère son enfant comme l’œuvre de sa chair, et cette œuvre doit être brillante pour que son auteur puisse être conforté dans le sentiment de sa propre valeur. Une telle attente ne peut pas favoriser une saine estime de soi chez l’enfant. Positivement (si aucun aspect planétaire ne vient contrarier la Lune), cette mère fera tout pour permettre aux talents et capacités de l’enfant d’émerger et de se s’exprimer. Mais comme l’enfant n’attirera le regard admiratif de sa mère qu’à travers ce qu’il peut manifester, et non pour lui-même, une confusion va s’établir dans son esprit entre amour et admiration. Adulte, il croira qu’il faut qu’il accomplisse des choses remarquables ou du moins originales pour se faire remarquer et admirer, c’est-à-dire, dans son esprit, pour être aimé. Jusqu’à ce que, fatigué par cette course incessante de l’image idéale de soi qu’il croit devoir projeter à travers ses réussites, il commence à ressentir que ce après quoi il court se trouve en réalité en lui-même. Alors la Lune en Lion cessera de vouloir briller pour commencer à rayonner.
Lune en Vierge
Bien que la Vierge soit un signe de terre, il s’agit surtout d’une terre mentale. La Vierge a un souci constant de perfection. Dans un monde où tout n’est qu’imperfection, on peut imaginer la tension et l’anxiété que génère une telle orientation d’esprit. La mère Vierge s’occupera de son enfant avec toute la rigueur qui caractérise ce signe, faisant tout comme il faut, inquiète du moindre indice qui pourrait lui signaler un problème. Si l’enfant pleure, elle pensera à lui changer sa couche ou à préparer son biberon, mais ne le prendra pas instinctivement dans ses bras pour un moment de communion charnelle et émotionnelle. Quand l’enfant commencera à s’exprimer, elle va sans cesse vouloir le corriger au lieu de simplement accueillir son expression. Ainsi il va grandir sous le feu de la critique puisque rien de ce qu’il peut exprimer, produire ou réaliser ne peut être parfait. Un profond sentiment de dévalorisation peut alors s’installer, qui le laissera entrer dans la vie avec la conviction qu’il n’est pas à la hauteur de ce qui l’attend. La Vierge doit comprendre que la perfection à laquelle elle aspire est celle de son propre être, et qu’aucun mimétisme d’une pseudo-perfection de la forme ne peut lui ouvrir cette porte. Alors elle connaîtra l’humilité véritable qui n’a rien à voir avec un sentiment d’infériorité, mais qui est la capacité de voir toute chose dans une juste perspective.
Lune en Balance
Alors que dans les six premiers signes la préoccupation fondamentale est le développement de la personnalité, la Balance inverse la polarisation et tourne son attention vers l’autre et le collectif. L’idéal de la Balance est d’établir des relations harmonieuses avec son entourage et la société, ce qui laisse peu de place à un comportement spontané. La mère Balance va élever son enfant sous le régime de la dictature de la bienséance, dont le modèle bourgeois classique est la caricature. Aucun débordement ou excès n’est toléré, tout comportement doit être passé par le crible du socialement correct. L’enfant va grandir en pensant que pour être accepté par l’autre, pour lui plaire, il doit sacrifier ce qu’il est. Plus tard il sera un modèle de conformité sociale et passé maître dans l’art de la séduction. Mais tout ce qu’il se croit obligé de refouler pour vivre harmonieusement en société menace de le déborder à tout moment et créé une tension permanente, l’éloignant pour longtemps de son idéal de paix et d’harmonie. Jusqu’à ce que le sens de la beauté, qui est aussi une caractéristique marquante de la Balance, lui fasse toucher la beauté intérieure de l’Autre et que cet Autre se révèle finalement en lui-même.
Lune en Scorpion
Ce signe est connecté à l’inconscient collectif et en entrevoit tous les abîmes. Le Scorpion aime scruter ses propres profondeurs et celles de l’Autre, avec qui il aspire à une fusion émotionnelle tout en la redoutant. Une relation marquée par le Scorpion n’est jamais simple ni tiède, et il en va de même de la relation mère/enfant. La Lune, qui symbolise le besoin de sécurité, n’est pas à l’aise dans ce signe qui est relié au principe de la mort dans toutes ses déclinaisons : la mort des apparences, des illusions, de son propre ego, etc. L’enfant vit en permanence dans une ambivalence, il se sent à la fois surprotégé quand la mère en fait de trop pour jouer son rôle et nourrir le lien, et jamais vraiment en sécurité. La mère se nourrit de l’intensité de la fusion émotionnelle qu’elle cherche à établir avec l’enfant, ce qui développe inévitablement la possessivité avec son corollaire, l’exclusivité. Mais elle peut aussi réagir à cette tendance en tentant d’éloigner l’enfant d’elle, sous un prétexte -toujours louable- quelconque. Le manque de sentiment de sécurité de l’enfant vient aussi de ce qu’il perçoit les angoisses et les remous émotionnels qui ne manquent pas d’envahir la psyché d’une mère Scorpion. Il ne sera pas facile, pour un être habitué à croiser l’ « ombre » dans chaque recoin de ses expériences, de donner toute sa confiance au côté lumière de la vie. C’est pourtant le défi qu’il doit relever s’il ne veut pas rester enfermé dans les sombres marécages de l’existence.
Lune en Sagittaire
Le Sagittaire cherche à s’intégrer dans un groupe dont il partage les valeurs ou les idéaux. C’est la place qu’il occupe dans le groupe qui lui donne son identité et un sentiment de sécurité. Il rencontre les autres sur la base d’idées et d’objectifs communs, tout en se protégeant des implications émotionnelles qu’il redoute. Une Lune en Sagittaire sera avant tout préoccupée de l’intégration sociale de son enfant, qu’elle cherchera rapidement à mettre en contact avec d’autres enfants. Elle sera très heureuse de le mettre à la crèche, sans connaître les déchirements d’une Lune en Cancer, par exemple. Elle lui enseignera toutes les bonnes manières et les règles sociales qui lui assureront une respectabilité sociale. Son goût de l’aventure l’incitera aussi à ouvrir le champ des possibles à l’enfant, en lui insufflant la confiance en lui-même pour aller de l’avant. Mais n’étant pas très à l’aise avec l’introspection, elle sera peu à l’écoute des tourments intérieurs de l’enfant, qui apprendra à les refouler. Pour illustrer les problèmes que peut soulever ce clivage entre idéal et réalité émotionnelle, prenons l’exemple des expériences de vie communautaire issues du mouvement hippie. Totalement voués à leur idéal politique ou spirituel et revendiquant une liberté totale, des hommes et des femmes ont vécu ensemble dans une promiscuité et un partage sans limite. Mais les eaux sombres du Scorpion n’ont pas tardé à faire irruption dans cette belle construction mentale, causant des dégâts parfois dramatiques au niveau psychologique. Le Sagittaire doit apprendre que pour s’élancer en toute sécurité vers l’Etoile, il doit s’ancrer dans son propre corps, dont la nature affective est une composante fondamentale.
Lune en Capricorne
La vision d’une société idéale élaborée dans le Sagittaire cherche à prendre forme dans le Capricorne, signe de l’organisation sociale avec ses lois et ses règles. L’individu est considéré comme autonome et responsable, plus soucieux des intérêts collectifs que de ses besoins personnels. Une mère Capricorne va être porteuse de ces valeurs. Elle accomplira son devoir de mère sans faillir et quoi qu’il lui en coûte. L’enfant pourra toujours compter sur elle pour résoudre n’importe quel problème concret ou pour lui donner les repères nécessaires à la vie en société. Mais n’étant pas en contact avec ses propres besoins émotionnels, elle ne pourra pas reconnaître ceux de l’enfant qui grandira le plus souvent dans un désert affectif, apprenant à cacher sa souffrance derrière le masque de l’autonomie -je n’ai besoin de personne- et du devoir accompli. Poussée à l’extrême, cette attitude peut conduire à la dépression par incapacité de s’ouvrir à l’Autre. Tout dépend de l’aptitude du Capricorne à puiser l’amour à la source qui est en lui-même. Car c’est aussi le « don » de ce signe : offrir l’opportunité de ne rien pouvoir attendre de l’extérieur afin que l’âme se tourne vers ses propres racines. Le chemin du Capricorne devient alors celui du dénuement vers l’Essence-ciel.
Lune en Verseau
Le Verseau partage avec le Capricorne le souci de l’intérêt collectif et souvent son conformisme, avant de devenir le réformateur qu’il est potentiellement. Un être marqué par le Verseau a souvent un air angélique, dans le sens où il semble flotter dans l’éther, désincarné des réalités de ce monde. Il l’est effectivement, surtout sous l’angle des émotions qu’il maintient éloigné de la sphère de sa conscience comme le Capricorne. La problématique mère/enfant de ces deux signes a donc beaucoup de points en commun. Sauf pour ce qui concerne un sens du devoir et des responsabilités infaillibles, car celui-ci n’est pas ancré dans le bon sens terrien du Capricorne, mais varie au gré des idées qu’elle peut s’en faire. Un Verseau peut avoir de grandes idées humanitaires tout en faisant preuve de manque d’humanité dans sa sphère intime. Le conflit liberté/intimité lui est familier, redoutant qu’une relation trop intime n’empiète sur sa liberté, et ce conflit se joue pleinement dans la relation mère/enfant qui est fréquemment une relation « en dents de scie ». Jusqu’à ce que la Lune en Verseau devienne sensible à l’essence de ce signe qui est Fraternité. Alors, loin des remous émotionnels dont elle s’est toujours gardée, elle est naturellement connectée à cet amour qui relie chaque âme à toutes les âmes et le distribuera partout où elle le juge utile en toute liberté.
Lune en Poissons
Les Poissons synthétisent la totalité de l’expérience et de la conscience développée dans les autres signes. Ils représentent l’inconscient collectif dans la totalité, c’est-à-dire l’ensemble du vécu subjectif dont la planète Terre a été le théâtre depuis sa création, et qui l‘enveloppe comme une aura. L’individu né dans le signe des Poissons est censé avoir développé une telle compréhension de l’humain que la compassion l’habite comme une seconde nature, mais il peut aussi être connecté aux aspects les plus sombres de la psyché et manifester de la cruauté. Tous les types d’expressions sont possibles dans les Poissons qui sont ouverts à toutes les opportunités sans percevoir un chemin clairement tracé pour eux. Une Lune en Poissons manifeste cette disponibilité au tout par une attitude apparemment trop passive, voire léthargique, et toujours rêveuse. L’enfant ne se sent pas en sécurité avec cette mère qui peut à tout moment se dérober parce qu’elle n’hésitera pas à répondre à d’autres besoins que le sien. Une mère de type Poissons est une mère pour tout le monde. Mais il est difficile de dénouer des liens qui n’ont pas été suffisamment tissés. La Lune en Poissons se détachera d’autant moins facilement de la mère que celle-ci est toujours plus ou moins auréolée d’une aura de « sainteté ». La perfection n’est pas de ce monde, le Poissons devra le comprendre pour cesser de fuir les expériences et se réfugier dans les rêves. C’est par une totale implication dans les situations concrètes de la vie qu’il poursuivra son chemin d’évolution.